Les tapis tissés à plat
Considérée comme la fabrication la plus ancienne des tapis (près de 10.000 ans), la technique des tapis kilims s’est répandue grâce aux tribus nomades du Caucase et d’Anatolie dans toute l’Asie puis dans le bassin méditerranéen.
Les métiers sont le plus souvent horizontaux, posés sur le sol. La grande famille des tissés à plat porte le nom générique de « Flatweave ». Les métiers de grande largeur sont plutôt rares, car étant posés à plat sur le sol, ils dépendent de l’espace disponible entre les murs et les colonnes de la salle de tissage.
Le dessin est formé par l’entrelacs des fils de trame de couleurs différentes, en laine, entre les fils de chaine, généralement en coton.
Les kilims sont plats car sans velours et les motifs plutôt géométriques.
L’épaisseur du tapis est fonction de celle du fil utilisé. Plus celui-ci est épais, plus le kilim sera lourd avec peu de motifs. Le type de tissage convient très bien aux dessins répétitifs, plutôt géométriques. Les indiens donnent plusieurs noms aux tissés plats : flatweave, handwoven, kilim, dhurry et drugget.
Paddle Dhurry
Le métier classique (Paddle Dhurry) est horizontal, posé à même le sol. Deux lices (paddles) au moins sont nécessaires pour soulever les fils de couleurs différentes et créer le dessin. Il est courant d’utiliser de 4 à 6 lices, jusqu’à 8, pour des dessins complexes.
Shuttle Dhurry
Le fil de trame, celui qui forme le dessin, est enroulé dans une navette (shuttle) plutôt que d’être faufilé à la main entre les fils de chaîne)
Panja Loom
Métier vertical. Panja est le nom donné au peigne utilisé pour tasser les rangées de fils de trame formant le dessin. Plus le tapis est tassé, plus compact et lourd est-il.
Pitloom
Métier simple et rapide
Pour des dessins géométriques à caractère ethnique.
Pour un budget peu élevé.
Léger et facile à manipuler.
Rapide à réaliser.